Date : Dimanche 2 octobre 2022
Nombre de participants : 27 participants, 15 excusés
Préambule :
Pour célébrer le 50e anniversaire de l’association, nous vous avions préparé un beau programme que voici :
9h30 – Arrivée au château
10h00 – Visite du château de Valangin (Durée 1h00)
11h30 – Apéritif et dégustation d’absinthe au Moulin de Bayerel
12h30 – Repas (Paella)
15h00 – Visite technique du Moulin de Bayerel (Durée 1h00)
16h00 – Desserts, café, …
17h30 – Fin des festivités
Visite du château de Valangin (avec 27 participants)
Nous débutons notre visite à 10h00. Nous nous scindons en deux groupes pour effectuer nos visites de 2x ½ heures.
Visite du château.
Découvrir les différentes salles, son histoire, ses objets insolites, se dentelles et bien d’autres.
L’exposition temporaire « la vie en blanc – langage d’une couleur »
« Voir la vie en blanc » est une expression aujourd’hui désuète pour désigner une personne optimiste, qui voit la vie en rose. Ce dicton permet également de donner un titre à cette exposition, qui traite de nombreux concepts différents.
Qu’est-ce que le blanc ? La somme de toutes les couleurs ? Ou une perception de l’intensité lumineuse ? D’ailleurs, où s’arrête le blanc et où commence la couleur ? D’un point de vue symbolique, il est associé à l’innocence, à la pureté, voire à la virginité, sous nos latitudes européennes. Ces questions restent souvent sans réponse, tant il est difficile de définir une notion qui tient beaucoup de la perception individuelle.
Les thèmes abordés englobent autant la physique que les arts, en passant par les aspects symboliques, cosmétiques, des questions d’ordre culturel et même de la mode. Une vaste entreprise pour tenter d’expliquer dans le détail l’importance d’une couleur, qui n’en est peut-être pas une, et dont l’interprétation a parfois mené à des explications sociales aujourd’hui dépassées et erronées.
« La vie en blanc » tente de retracer les liens forts entre un mot, une notion, et les personnes qui en ont fait ce qu’il est aujourd’hui : un tout… ou un rien, c’est selon !
Un grand merci à nos deux guides Camille Jéquier et Françoise Bonnet-Borel
Apéritif et repas au moulin de Bayerel
Apéritifs :
Dégustation d’une petite, deux petites, trois petites…je n’arrive plus à les compter, absinthes du canton de Neuchâtel, de la distillerie Larusée de Fenin
De la lumière à l'ombre…et de l'ombre à la lumière !
L’histoire de l’absinthe est aussi opaque que son trouble légendaire ! En effet, difficile de savoir qui, de la rebouteuse suisse Henriod ou du Français Pierre Ordinaire, en est le père ou la mère, vers la fin du 18e siècle.
Origines encore plus troubles, sachant qu’on en consommait également en Égypte ancienne quelque 600 ans av. J.-C. !
Dès 1850, d’abord consommée par les bourgeois parisiens, vantée par Zola,
Degas ou Manet, l’absinthe se démocratise petit à petit, jusqu’à devenir vers 1900 l’apéritif le plus consommé en France, avec près de 90% de parts de marché !
Accusée de provoquer de graves intoxications, combattues par les ligues antialcooliques, l’absinthe rend les armes en 1910 en Suisse (1915 en France), étant frappée d’interdiction de consommation et de production.
L’absinthe est à nouveau officiellement
distillée et consommée depuis 2005 en Suisse.
Idées reçues, mythes et légendes !
Ça rend fou !
Faux ! Au début du 20e siècle, la consommation moyenne était de 12 verres d’absinthe par jour. C’est donc l’alcoolisme qui est responsable des maux imputés à l’absinthe ! Aucun composant causant la folie n’a jamais été découvert dans l’absinthe.
Un grand merci à Jean-Pierre Candaux pour cette belle dégustation.
Repas :
Deux magnifiques paellas sont proposées :
« La Royal »
« Poulet »
Un vrai délice.
Un grand merci à « Royale Paella » Jorge Serrano de Colombier.
Visite technique du moulin :
(Histoire d’un peu digérer avant le dessert et les cafés)
Historique du moulin
Le moulin remonte au Moyen-Âge, de récentes études historiques et archéologiques ont permis de retracer les grandes lignes de son évolution ; un premier moulin est construit à Bayerel vers 1416. Il est rebâti sous sa forme actuelle en 1642, puis remis en état après un incendie survenu en 1742. Une scierie est ajoutée au 18e siècle, puis une ferme au milieu du 19e siècle. La meunerie s’est arrêtée avant la Première Guerre mondiale, tandis que l’exploitation de la scierie a subsisté jusqu’à la fin des années 1950.
Projet Bayerel ECO
Les buts
Mettre en œuvre au moulin de Bayerel différentes techniques de production d’énergies renouvelables et d’économies d’énergie.
Donner la priorité à l’intérêt didactique des différentes techniques pour le centre d’interprétation.
Prioriser les réalisations en fonction des moyens obtenus, de l’efficacité énergétique et des ressources à disposition pour les réaliser.
Supporter et promouvoir l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables.
Objectif clé : Bayerel 100% autonome ou plus, grâce à la mise en place d’un bouquet de systèmes de production d’énergies renouvelables.
Les équipements hydrauliques
En service depuis juillet 2018, leurs productions annuelles s’élèvent à environ 3 MWh.
La roue à augets
L’eau de ces turbines alimente le canal (bief) du moulin. La roue à augets a été mise sur roulements afin d’éviter la perte d’énergie par frottement. La vitesse de rotation de la roue (6 tours/min) est multipliée par 280 pour entraîner une génératrice.
Deux turbines Pelton
Les récents travaux routiers réalisés à Bayerel ont permis la pose d’une canalisation destinée à récupérer les eaux de drainage des champs de la Côtière qui s’ajoutent aux eaux grises du séparatif de Saules. Elles sont utilisées pour entraîner une génératrice équipée de deux turbines Pelton.
Le tourbillon
Une troisième génératrice a été installée sur un tourbillon (Vortex) afin d’utiliser l’eau pendant la saison hivernale, la glace empêchant l’utilisation de la roue à augets. Des pales sont immergées dans le tourbillon et une hélice est entraînée par la sortie d’eau (type turbine Kaplan) deux mètres plus bas, additionnant ainsi les énergies.
Un grand merci à Mr Fischer pour la visite ainsi que les explications techniques.
Dessert et café :
Spécialité Neuchâteloise ! Gâteau à la noisette ! (De chez Zurcher)
Pour l’histoire…
Le gâteau aux amandes devient une spécialité reconnue de l’établissement (Zürcher à colombier) et les commandes ne cessent d’affluer de toute la région et même au-delà. Avec la guerre, en 1914, le prix des amandes flambe et il devient impossible de continuer à produire tel quel ce fameux gâteau. Théophile Zürcher est donc contraint à innover. Il remplacera alors les amandes par des noisettes, dont le prix est beaucoup plus accessible en ces temps de guerre. Ce fut un véritable succès ! La nouvelle recette remporta tous les suffrages et la recette de ce gâteau aux noisettes restera inchangée jusqu’à nos jours et continue encore aujourd’hui à contribuer à la renommée de la maison.
Fin des festivités en fin de journée !
Et comme dit la chanson « J'ai bien mangé J'ai bien bu » ... mais j'ai aussi une tête pleine de savoir.
Les photos sont consultables en cliquant ici : (Album)
Le Comité
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